Réagissant au massacre de plus de 70 personnes par les ADF à Ntoyo, dans le territoire de Lubero, l’opposant Moïse Katumbi a exprimé sa "profonde douleur" et a vivement critiqué la gestion sécuritaire du pays.
Un échec de l'état de siège
Dans une déclaration, il a qualifié cette tragédie de "véritable abomination" et s'est interrogé sur l'efficacité de l'état de siège, qui est pourtant censé sécuriser l'Est de la RDC. Pour lui, les massacres commis "dans une impunité révoltante" révèlent "l’échec total de l’État à protéger le droit sacré à la vie".
Katumbi a rappelé que les villageois avaient alerté les autorités avant l'attaque, soulignant que "les autorités, chargées de la protection du territoire et de la population, n’ayant pas pris les mesures nécessaires de sécurité, portent la responsabilité pleine et entière de ces vies innocentes sacrifiées".
Un appel au dialogue inclusif
L'opposant a présenté ses condoléances aux familles des victimes et a appelé le pouvoir à reconnaître son échec. Il a insisté sur le fait qu'il est "grand temps que le pouvoir accepte son échec" et choisisse "la voie du dialogue inclusif, seule capable de sortir le pays du chaos et de garantir aux Congolais paix, sécurité et dignité".
Gilbert Kabongo Kakunga
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