En complément de la déclaration de son collègue des Droits humains, Samuel Mbemba, le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, a fermement réaffirmé la position du gouvernement congolais face aux accusations d'une alliance entre les FARDC et les FDLR.
Une armée soumise au droit international
Patrick Muyaya a précisé que les Forces armées de la République démocratique du Congo sont une "armée nationale et républicaine, soumise au droit international". Il a catégoriquement nié l'existence de "tout lien de commandement ou d'alliance politique" avec les FDLR, soulignant que les instructions du président de la République sont claires et interdisent toute collusion.
Le porte-parole du gouvernement a également insisté sur la mise en place de mesures disciplinaires et judiciaires systématiques contre tout militaire des FARDC soupçonné d’actes répréhensibles.
Non à la "fausse symétrie"
Le ministre a fermement rejeté toute tentative d'établir une "fausse symétrie" entre les FARDC, qui défendent la souveraineté du pays, et les groupes armés subversifs. Il a souligné que ces derniers, dont la stratégie repose sur la terreur, les crimes de masse et l'exploitation illégale des ressources naturelles, sont la véritable cause de la guerre dans l'Est du pays.
La RDC s'engage à poursuivre en justice tout élément des FARDC qui violerait les "valeurs républicaines", confirmant la détermination du gouvernement à garantir la responsabilité et la justice.
Gilbert Kabongo Kakunga
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