Jean-Marc Kabund Accuse le Président Tshisekedi de « Haute Trahison » et de Vouloir un « Glissement » en 2028


KINSHASA, RDC – 4 Novembre 2025
 – L'ancien Secrétaire général de l'UDPS et actuel leader de l'Alliance pour le Changement, Jean-Marc Kabund, a lancé une attaque frontale d'une gravité exceptionnelle contre le régime en place. Lors d'une conférence de presse tenue ce mardi à Kinshasa, M. Kabund a formulé une accusation de « haute trahison vis-à-vis de la nation » à l'encontre du Président Félix Tshisekedi.

L'Accusation Centrale : Entretenir Délibérément la Guerre

L'argument central de Jean-Marc Kabund est que le Président de la République « entretient délibérément la guerre »dans l'Est de la RDC. Il soutient que cette stratégie cynique est motivée par le désir de se maintenir au pouvoir au-delà du délai constitutionnel.

Stratégie de « Glissement » : « Nous sommes convaincus que, mû par la peur de quitter le pouvoir en 2028, il laisse délibérément la guerre se poursuivre pour justifier un glissement anticonstitutionnel au-delà du délai légal. »

L'opposant a dénoncé un « cynisme éhonté » et a déploré que ces « calculs politiques machiavéliques » soient menés « sans la moindre compassion pour nos compatriotes dans l'Est et au mépris total des vies humaines qui tombent chaque jour qui passe. »


Selon lui, ce refus de dialogue face à la crise sécuritaire chronique « traduit tout simplement l'abandon de nos compatriotes dans l'Est à leur propre triste sort ».

Appel à la Mobilisation Nationale et Ultimatum

Face à ce qu'il perçoit comme une manœuvre de maintien au pouvoir, Jean-Marc Kabund a lancé un appel pressant à la mobilisation nationale.

Il a exhorté les Congolais, et particulièrement les Kinoises et Kinois, à prendre conscience de l'urgence et à répondre massivement à une marche pacifique prévue :

  • Date : Lundi 15 décembre 2025

  • Heure : À partir de 10h

L'ancien allié du Chef de l'État a également posé un ultimatum clair au Président Tshisekedi :

« C'est ainsi que nous demandons à Monsieur Félix Tshisekedi Tshilombo de convoquer sans tergiverser le dialogue car chaque jour qui passe devient un supplice pour nos compatriotes dans l'Est. »

M. Kabund a prévenu que si le dialogue n'était pas convoqué « dans un bref délai », l'Alliance pour le Changement lancerait « une série d'actions pacifiques » dans les semaines suivantes pour contraindre le pouvoir à l'ouverture des pourparlers, « avant qu'il ne soit trop tard ».

Gilbert Kabongo Kakunga 

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