La ville de Kindu, chef-lieu de la province du Maniema, a été frappée de plein fouet par une pluie torrentielle accompagnée de vents violents dans la soirée du 26 août. Le bilan provisoire dressé par la Protection civile est lourd : au moins deux morts, plusieurs blessés et 2 541 maisons endommagées, dont certaines totalement détruites.
Des milliers de sinistrés dans une situation critique
Selon Michel Walanga Bali, coordonnateur provincial de la Protection civile, les sinistrés vivent dans des conditions désastreuses, sans abri et sans ressources, et sont désormais exposés aux intempéries. « Toutes ces familles passent la nuit dans des conditions très mauvaises, alors qu’elles se préparent pour la rentrée scolaire », a-t-il déclaré.
Les dégâts sont concentrés dans les communes de Kasuku, Mikelenge et Alunguli, où des toitures ont été emportées et des murs se sont effondrés. Les blessés ont été admis à l’hôpital, tandis que d’autres sont hébergés dans des maisons d’accueil, faute de moyens.
Un appel urgent aux autorités et aux humanitaires
Face à l’ampleur de la catastrophe, Michel Walanga Bali a lancé un appel à l’aide pressant. Via la Cellule permanente d’alerte et des urgences (CEPAU), il exhorte le gouvernement national et provincial, ainsi que les organisations humanitaires, à venir en aide à une population qui « ne sait plus à qui se vouer ».
Des experts ont par ailleurs pointé du doigt les facteurs aggravants de ce drame : une mauvaise gestion des déchets, les constructions anarchiques sur les voies de drainage et l’utilisation de matériaux non résistants.
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