Un groupe de députés de la majorité a été libéré tôt ce samedi 6 septembre à 3h45, après avoir été interpellé la veille par des agents des services de renseignement. Les arrestations, qui ont eu lieu dans deux hôtels distincts de la capitale, visaient des députés impliqués dans des pétitions liées à la direction de l'Assemblée nationale.
Une tension politique sur fond d'arrestations
Selon plusieurs sources, l'opération menée le vendredi 5 septembre ciblait à la fois les pétitionnaires cherchant à renverser le bureau de l'Assemblée nationale, dirigé par Vital Kamerhe, et ceux qui s'étaient rassemblés pour le soutenir. Alors que le premier groupe aurait recouvré la liberté après avoir affirmé s'être échappé, une douzaine de députés du groupe de soutien, qui se trouvaient à l'hôtel Rotana (Kin - Plazza Hôtel), sont restés en détention.
Le député Olivier Kabeya Sombamanya a publiquement dénoncé ces arrestations, les qualifiant de violation des droits fondamentaux et de tentative de déstabilisation des institutions de la République. Il a exigé une libération immédiate et sans condition de ses collègues. Parmi les personnalités interpellées, il a notamment cité Claude Misare, Émile Sumaili, Véronique Lumanu, Ida Kitwa, Ilunga Leu et Jovany Ilunga Liyolo.
La libération des députés tôt ce matin met fin à une période de vive tension, mais la situation politique autour de la direction de l'Assemblée nationale reste très sensible.
Gilbert Kabongo Kakunga
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