La Cellule de Communication du Gouvernorat de la province du Lualaba a publié un communiqué officiel dénonçant avec la plus grande fermeté les actes de vandalisme et de sabotage qui ont ciblé les équipements de l'entreprise SABAOTH Construction SARLU à Gécamines Luilu ce vendredi.
SABAOTH Construction SARLU est l’entreprise mandatée par le Gouvernorat pour la réhabilitation de la Route Nationale n°39 (tronçon Chamanzaka–Luilu) ainsi que d’autres axes importants de la voirie locale.
Des équipements essentiels endommagés
Les individus mal intentionnés ont attaqué et endommagé plusieurs engins cruciaux pour l'avancement des travaux d'infrastructure. Les équipements touchés sont :
Une chargeuse ;
Un compacteur à rouleau ;
Un compacteur à double tambour.
Selon le communiqué, ces actes, jugés récurrents, trahissent une volonté manifeste de saboter les efforts de développement entrepris par le Gouvernorat du Lualaba, sous l’autorité de Son Excellence Madame le Gouverneur Marie-Thérèse MASUKA SAÏNI.
Mise en garde du Gouvernement Provincial
Le Gouvernorat a tenu à rappeler que la cité de Luilu fait partie intégrante de la province et bénéficie de la même attention en matière d'amélioration du cadre de vie de ses habitants.
Toutefois, face à la gravité de la situation, le Gouvernement provincial a averti que si ces incidents venaient à se répéter, il se verrait dans l’obligation de suspendre les travaux en cours. Cette suspension se ferait au détriment de toute la population locale, privant ainsi Luilu d’infrastructures essentielles à son développement.
Appel à la responsabilité partagée
La Cellule de Communication a conclu son communiqué par un triple appel :
Elle appelle la population à la vigilance et à la collaboration avec les services de sécurité pour identifier les fauteurs de troubles.
Elle rappelle que le sabotage d’un chantier public est une infraction grave aux lois de la République.
Elle réaffirme l’engagement du Gouvernorat à poursuivre sa mission de transformation de la province, dans un climat de paix et de responsabilité partagée.
« Le développement est l’affaire de tous. Protégeons ce qui nous appartient, » conclut le communiqué.
Par Gilbert Kabongo Kakunga
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