Refus d’Accès à un Conseiller Présidentiel
Ce samedi, c'était au tour du Conseiller du Chef de l’État en charge de l’Environnement de se rendre à Lubumbashi dans le cadre de ce même dossier de pollution.
Contre toute attente, et malgré le fait que le site de l'entreprise était déjà scellé par les autorités, les responsables chinois ont refusé l’accès au représentant direct du Président Félix Tshisekedi.
Ce geste est perçu comme un coup de tonnerre et une honte infligée à l'État congolais.
Critique d'une Gestion de Crise Désorganisée
Cet incident met en lumière le désordre décrié par certains observateurs dans la gestion de la crise. La succession de visites et d'interventions – Bourgmestre, Maire, Ministre provincial des Mines, Gouverneur, Ministre national des Mines et Chargé de mission – sans une action coordonnée préalable, est pointée du doigt.
L'auteur de l'article critique cette approche, estimant qu'elle résulte d'une culture où « chacun veut toujours faire sentir aux autres la grandeur de sa parcelle du pouvoir et son influence », permettant ainsi aux exploitants étrangers de « nous humilier dans notre propre pays ».
Nouvelle Délégation en Vue
Malgré l'incident diplomatique, le dossier semble loin d'être clos. Il est d’ailleurs signalé qu’une autre délégation, cette fois-ci du Ministère de l’Environnement, est attendue à Lubumbashi cette semaine, dès le retour de la Ministre du Brésil, pour la même cause.
Gilbert Kabongo Kakunga


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