Une initiative majeure a été lancée à Nkonko, dans la commune de Nganza, pour mettre fin aux injustices subies par les femmes victimes de violences lors du conflit de Kamwina Nsapu.
Une mobilisation communautaire contre les amendes punitives
Avec le soutien du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), l'ONG FMMDI (Femme, Mère, pour un Monde en paix et en développement intégré), dirigée par sa coordinatrice Nathalie Kambala Luse, a organisé ce mercredi une session d'échanges communautaires. L'événement visait à évaluer la mise en œuvre de l'acte d'engagementcontre les amendes traditionnelles infligées aux femmes violées.
Ces amendes, une pratique coutumière et punitive, obligent les victimes à payer pour l'« affront » commis, au lieu de les aider à se reconstruire. L'acte d'engagement, signé par les chefs traditionnels, vise à éradiquer cette pratique et à sensibiliser les communautés à la tolérance zéro face aux violences basées sur le genre (VBG).
Les chefs coutumiers réaffirment leur engagement
Au cours de la rencontre, les chefs traditionnels ont réitéré leur promesse de protéger les droits des femmes et des jeunes filles. Ils se sont également engagés à faciliter la réintégration familiale et sociale des victimes, souvent rejetées par leur propre communauté. Le Bourgmestre de la commune de Nganza, Pontien Kasonga, a salué cette détermination et a distribué des copies de l'acte d'engagement aux participants, insistant sur l'importance de ce document.
Le chef du groupement de Bakuandayi, Chef Nkonko, a exprimé sa gratitude envers FMMDI pour avoir choisi son village pour cette activité, marquant un pas important vers la justice et la réconciliation dans la région.
Gilbert Kabongo Kakunga
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