Lodja, RDC - Un article a sévèrement critiqué la Coalition des Chrétiens Unis (CCU) au Sankuru, l'accusant d'avoir transformé le désordre, l’arbitraire et le clientélisme en une marque de fabrique. Selon l'auteur, la loi et l'intérêt général n'ont plus de poids face aux pratiques de cet appareil politique.
Arrestation d’un pilote et suspension des vols : un acte arbitraire aux conséquences dramatiques
Le texte dénonce un acte grave : le Procureur général près la Cour d'Appel du Sankuru, Samy Bunduki, aurait ordonné l'arrestation d'un pilote d’Air-Kasaï, provoquant la suspension de tous les vols vers Lodja. Cet acte, qualifié d'arbitraire, plonge la province, déjà enclavée, dans l'isolement. L'auteur souligne que cette décision a un impact désastreux sur des milliers d'habitants qui dépendent de ces liaisons aériennes vitales.
Plus grave encore, l'auteur s'indigne de voir certains notables de la CCU féliciter publiquement le Procureur général pour ce qu'il a fait, au lieu de le dénoncer. Une attitude qui, selon lui, montre que le parti protège ses réseaux plutôt que de défendre le peuple du Sankuru.
Une administration parallèle pour imposer le chaos
Le texte mentionne un autre cas : celui de Jules Omangondo, un sous-proved et militant de la CCU qui, après avoir été suspendu, aurait refusé d’emprunter les voies légales. Protégé par la notabilité de la CCU, il aurait mis en place une administration parallèle, défiant l’autorité de l’État et bafouant les règles de gestion publique.
L'article regrette que cette dérive soit relayée et même glorifiée par des animateurs de radios locales, qui se présentent comme des journalistes, mais agissent comme des propagandistes de la politique du chaos. Le malaise est tel que, même au sein du parti, des voix s’élèvent, comme celle de l'honorable Omba Nyamololo, qui a pris ses distances avec cette "politique de la primitivité".
Appel à l'intervention du Chef de l'État
En conclusion, l'article estime que Lodja est devenue l'épicentre du chaos et que la CCU en est le principal artisan. Il fait un appel direct au Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, en tant que garant de la Constitution et du bon fonctionnement des institutions, d'agir avec fermeté.
Selon l'auteur, laisser de telles pratiques perdurer au Sankuru nuit non seulement à la justice et à l'autorité de l'État, mais aussi à l'image du mandat présidentiel. Le peuple du Sankuru, qui a tant donné à la République, mérite mieux qu'une politique fondée sur l'arbitraire et le mépris. Une implication personnelle du Chef de l'État est jugée "indispensable" pour restaurer l'ordre et la confiance dans la province.
Gilbert Kabongo Kakunga
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