Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont lancé un appel ferme et sans équivoque à la reddition des factions des Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR). Dans un communiqué publié ce vendredi 10 octobre, l'Armée exhorte tous les éléments des FDLR à « déposer les armes et à se rendre aux autorités congolaises ou à la MONUSCO en vue de leur rapatriement dans leur pays d'origine, le Rwanda ».
Mise en Œuvre de l'Accord de Washington et Coopération Régionale
Cette décision s'inscrit directement dans la stratégie de sécurité régionale et la mise en œuvre de l'ordre opérationnel adopté le 1er octobre 2025 par le Comité Conjoint de Supervision de l'Accord de Washington. Cet accord, signé par la RDC et la République du Rwanda sous la médiation des États-Unis d'Amérique, vise à la Désescalade Militaire et à la stabilisation.
Les FARDC ont également rappelé à leurs propres militaires l'Interdiction de Collaboration avec les FDLR, avertissant que « Toute violation de cette consigne permanente expose son auteur à des sanctions sévères ».
Désarmement Forcé en Cas de Résistance
L'armée congolaise demande aux populations locales en contact avec ces rebelles rwandais de se désolidariser et de les sensibiliser à une reddition sans condition.
Le communiqué, signé par le porte-parole de l'armée, le Général-Major Sylvain Ekenge, est clair : en cas de résistance et de refus d'obtempérer à cette recommandation de Processus de Paix, les FARDC menacent de procéder au Désarmement par Contrainte et par l'usage de la force.
L'Armée exhorte néanmoins les FDLR à « faciliter la tâche au processus de paix en cours et à se rendre sans violence et ni effusion de sang », une démarche qui fait écho à l'appel récent du Président Félix Tshisekedi à son homologue rwandais, Paul Kagame, pour faire « la paix des braves » à Bruxelles.
Jacques Mvumbi

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